C'était un jour comme les autres : un jour normal, alors que j'arpentais
les routes de mon pays, quant aux environs de minuit, j'arriverai dans un
village de l'Est profond du Cameroun. C'est ainsi qu'une chose me frappa dans
cette localité, ce noir épais duquel on ne pouvait rien voir encore moins
observer de loin !
Mais une chose attira mon
attention dans cette volumineuse pénombre, notamment trois lettres flanquées
sur quelque chose que je n’arrivais pas à identifier.
De ces trois lettres, je
pouvais lire : #BIR# une consonance qui en dit long sur la réputation de
ceux qui ont l'honneur d’arborer cela sur eux. Dans un premier temps, j'ai
été pris de frayeur quand, dans la grande obscurité persistante, j’entendis : ‘’Monsieur
arrêtez-vous !’’
Le sang de mon corps se bloqua
au travers de mon aorte, mes pieds tremblotants donnaient de penser que j’étais
en danger lorsque, la fine lumière d'une torche s'approchant de moi, se présenta
: ‘’je suis le sergent ELANGA’’ en service à la 12ème unité
du BIM et me posa la question : ‘’pouvons-nous voir votre carte d’identité
!?’’ Je m'empressai de la lui présenter et tout de suite il retorqua : ‘’ou
allez-vous !?’’ Ma réponse sans hésitation, lui a été donnée.
Un autre homme apparu et demanda au Sergent ELANGA, de
m'accompagner jusqu'à mon lieu de résidence. C'était le chef de bataillon. Un
capitaine de l'armée camerounaise. Cela me marqua. J'avais un garde du corps
improvisé, j'étais en sécurité. Arrivé à mon lieu de résidence, ce jeune
militaire d'une vingtaine d'années me salua, et me laissa ! J’entrai dans ma
chambre et je repassai cette scène que je venais de vivre.
Ces hommes qui veillent dans le noir sur des personnes qui dorment
tranquillement chez elles. Ces hommes qui dans le froid de la nuit se soucis de
notre sécurité et de celle de nos biens, pendant que nous ronflons chez nous.
Ces hommes qui affrontent les pires criminels pour nous épargner leur fureur.
Respectons leurs efforts et sacrifices.
Faustin Junior EMBOLO !
Respect !!
