VIVRE C'EST ACCEPTER SON CHOIX

« VIVRE C'EST ACCEPTER SON CHOIX»

Je n’ai pas choisi de naître, encore moins de mourir. Je n’ai pas choisi mon corps, ma peau, mon nom ou encore mon ethnie. Je n’ai pas choisi mes talents ou encore la couleur et la valeur de la pupille de mon œil. En effet, je n’ai pas choisi la terre comme planète d’accueil dans un univers qui semble si grand avec moins d’hostilités. Ce n’est pas moi qui est fait de l’eau une matière vitale ou du soleil un foyer indispensable à ma survie  il y aurait quelqu’un de plus sage et doué que moi, qui aurait délibérément choisi pour moi. Pourquoi donc je choisirais aujourd’hui ? Serait-ce une prétention égoïste ou alors un oubli volontaire de mes origines ? Si depuis le sein de ma mère ou les côtes de mon père je n’ai pas choisi, pourquoi changerais-je ce dessein ? Choisir pour moi aujourd’hui semble être une fausse note dans cette harmonie créatrice ; choisir semble être une aberration, sans logique et sans fondement. Je n’ai aucune main mise sur ma vie, alors je lui tend la main avec espérance et attention.  Si même mon cœur ne bat pas selon ma volonté, alors je veux faire la volonté de celui pour qui et par qui mon cœur bat. Mon cœur vibre avec un être qui m’a précédé en toute chose ; Certains l’appellent le Père des esprits, d’autre le Commencement et la Fin, ou encore Celui qui n’a ni passé ni futur, l’Eternel des armées. Pourquoi choisir ma voie comme si elle n’avait pas déjà été choisie par Lui ?Qu’est ce qui est bon pour moi, là où Il pense le contraire ?Alors, quand la liste des interrogations devenait déjà interminables, longeant le sol, s’étirant à coiffer l’horizon, je me suis résigné à un choix : J’ai choisi d’accepter son choix, ses choix devrai-je dire, et je l’assume.

Dans un monde qui ne sert qu’illusions et éphémères sensations, distractions et mères à déshumaniser, où les artifices sont plus prisés que la vérité, j’ai choisi de vivre, mieux d’exister. Vivre s’est imposer à moi comme accepter le choix de Dieu pour moi et ma famille. J’ai détrôné l’incrédulité et le doute philosophique afin de Le voir afin, Seigneur de ma vie. Oui, voir, car la foi donne de voir ce qui est invisible aux incrédules. Tout compte fait, en lisant un peu, on s’aperçoit très vite que le bonheur est la conséquence d’une soumission inconditionnelle à cette Voix royale en nous, qui nous pousse à vivre et à faire du bien partout où l’on est. Un choix sans Dieu, est un paradis devenu enfer ; et le monde en est un bon et triste exemple. Les hommes se désintéressant de Dieu laissent le mensonge bâtir leur ruine, l’injustice ériger des souffrances et de l’amertume, et le malheur être le sujet phare des journaux télévisés. Parce que le monde n’a rien à m’offrir, je me suis trouvé face à mon destin, devenir une offrande vivante à la gloire de mon créateur, pour le bien de l’humanité. Digne adoration, cause louable plus grande que ma propre vie, j’ai accepté d’être ce qu’Il dit de moi. Assumer mon choix, c’est le comprendre et s’attendre aux conséquences… mais je sais bel et bien que celui qui choisit le Roi a pour récompense la couronne de vie. Allez le dire au monde, ça me fera mauvaise presse peut-être, mais cette histoire d’amour voyagera plus loin que mes pieds.

Jean-Paul NDONGO,

CEO chez ARA Media Light , gospel speaker